Parfois ils crient contre le vent donne à voir par les acrobaties, les danses et les écrits de 5 artistes de cirque français et marocains, une certaine complexité du monde qui redonne une place au débat et non pas à la polémique.
Ces artistes se livrent avec tout leur coeur, leur corps, et leurs mots, en français, arabe et anglais.
Ils font ainsi la part belle au sensible, prouvant que l’identité culturelle est dynamique, qu’on ne peut la figer, la vitrifier, qu’elle est vivante, en mouvement constant.
Ils sont logés dans une structure, un écrin de ferraille, fait de barres, de colliers d’échafaudage, et de planches qui dessinent un auvent, leur bicoque, leur brise vent.
On assiste au temps de leur rencontre, leurs luttes, leurs étreintes, leurs interrogations, leurs chutes, leurs accords qui prennent tout leur volume dans cette structure qui propose une large palette de circulations acrobatiques, de « parkour », de portés, autant de techniques dont ces artistes sont issus.