Note d'intention :
Dans “L’hiver rude”, Il n’y aura pas de résolution, de happy end, avec un début, un milieu, une fin.
C’est un théâtre permanent où tout le monde persiste à jouer et fabriquer quelque chose.
Elles sont une multitude, elles inventent tout, les échelons, les rapports, sociaux (qui s’inversent parfois).
Elles s’inventent ‘’le drame’’, ‘’la tristesse’’, ‘’la douleur’’.
Il faut coûte que coûte enfiler toutes ces possibilités de costumes, et sentir la transformation.
Pour s’amuser à construire/ déconstruire/détruire chaque personnage, chaque situation.
Et revenir, entre chaque jeu, au “neutre”, tant soit peu qu’il existe...
Qui sont-elles à ce point zéro ? A ce point nu ? Est-il possible de trouver une base sur laquelle construire et fabriquer.
Ici, le temps sera donc infini et indéfinissable, Les repères sont inexistants.
L’action ne se jouera pas dans la continuité,
Le temps pourra même être tordu, transformé,
renversé, avec des retours à la “réalité”.
A la manière de Brecht, nous souhaitons casser
l’illusion théâtrale et la narration.
Le public assistera à tous ces changements à vu,
et en pleine conscience d’être assis devant une
fiction. Il pourra donc rompre avec ce pacte de
croyance qui lui est habituellement demandé.
L'équipe :
Malgré le désir d’être auteures de ce projet, nous souhaitons nous entourer d’une équipe autant artistique que technique.
Nous espérons travailler avec plusieurs regards extérieurs qui nous tiennent a cœur et que nous avons croisés dans nos parcours d’école. Ces regards seront surtout axés sur une matière clown, théâtre physique et gestuelle.
Artistes :
Gwenn Buczkowski
Bambou Monnet
Regards exterieurs pressentis :
Johan Lescop
Benjamin de Matteis
Création lumière :
Olivier Elbaz